Kinshasa, 20 février 2023, les journlistes de l’Agence Congolaise de Presse (ACP) et bien d’autres chevalier de la plume ont été outillés lundi à Kinshasa en République démocratique du Congo sur les méfaits de discours basé sur le sexe, considéré comme d’intolérance à l’égard des personnes sexuellement minoritaire, au cours d’un atelier organisé par l’ONG nationale « OASIS RD CONGO ».
« Déconstruire un discours d’intolérance dans les médias pour contribuer à une société inclusive où le vivre ensemble soit une réalité », a déclaré la coordonatrice de cette ONG, Julia Mkwala.
Elle a fait remarquer que cet atelier s’est réalisé suite au constat fait au sein de la société civile sur l’existence d’un discours de déshumanisation et d’intolérance en faveur des personnes sexuellement minoritaire telles que lesbienne, gay, bisexuelle et transgenre (LGBT), avant d’inviter les professionnels de médias à bannir ce discours et à faire le professionnalisme dans leur métier.
L’ambassade de la Belgique, représentée par son chargé d’affaires, Éric Willimaers, a, pour sa part, souligné l’engagement de son pays dans la promotion de droits de LGBT dans le monde entier.
« En RDC comme en Belgique, les personnes sexuellement minoritaire sont discriminées à cause de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre. C’est ainsi que l’ambassade de Belgique soutient les efforts visant à promouvoir la protection de ces personnes », a renchéri M. Willimaers.
Il a, par ailleurs, invité les journalistes à jouer le rôle crucial, celui d’aborder les gestions de LGBT de manière responsable et équilibrer en sensibilisant l’opinion publique à promouvoir le respect des droits humains.
De son côté, la cheffe adjointe de la délégation de l’Union européenne en RDC, Matilda Schedwin, a fait savoir que conformément à la Déclaration des droits de l’homme, tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits.
Elle a même souligné que les médias libres sont fondés sur la liberté de l’information et le droit d’expression essentiellement pour toute démocratie.
« L’UE étant que défenseur de l’espace démocratique et de la liberté de la presse à l’intérieur comme à l’extérieur confie aux médias la grande responsabilité d’influencer la compréhension de débat public des citoyens », a précisé Matilda Schedwin.